Le combat pour l'écologie et la guerre des sexes ?
Je n'avais jamais fait le lien.
Et puis un beau matin, j'ai entendu à la radio Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie.
Elle a affirmé que les femmes seraient
"au premier rang" sur la protection de l'environnement.L'information m'a intéressée. Elle méritait explication, Mme Rivasi nous a fourni la sienne
"C'est peut-être lié à la vie, les femmes ont toujours défendu la vie, plutôt que les profits"
J'avoue avoir tiqué.
La bonne vieille barrière entre les deux sexes.
D'un côté, les femmes, créatures tout de lumière, dédiées à la vie et au don de soi.
Et de l'autre, à votre avis ?
Les hommes bien sûr, ces êtres à tendance nuisible "toujours" assoiffés de sang et d'argent.
Une petite précision tout de même.
Avec son affirmation péremptoire, Mme Rivasi se contente d'être la digne héritière d'une très ancienne tradition : opposer les "natures" féminines et masculines.
Qui a permis de longue date d'exalter une prétendue supériorité masculine.
Ou au contraire, plus récemment, les vertus de la féminité maternelle, pacifique, altruiste.
MAJ : dans le même ordre d'idées, Sandrine Rousseau (députée Europe Ecologie- les Verts) théorise sur "l'androcène", imputant la crise écologique au patriarcat et aux hommes.
En réalité, glorifier les supposées qualités féminines éternelles ne sert peut-être pas...les femmes.
Ni l'écologie.